Et toi, tu connais l’histoire de Cpasbien ?
On est dans les années 2000, internet commence sérieusement à prendre de l’ampleur. Cpasbien pointe le bout de son nez. Au départ, c’est un petit joueur parmi les géants du téléchargement. Mais il avait ce petit truc en plus, une simplicité d’utilisation et un catalogue qui te faisait baver.
Petit à petit, le site se fait un nom, surtout grâce au bouche-à-oreille. On le préférait aux autres mastodontes du P2P, genre eMule, qui te demandait presque un diplôme en informatique pour trouver un album de musique.
À une époque, tu pouvais pas parler de téléchargement sans mentionner Cpasbien. C’était devenu le spot incontournable. Films qui viennent de sortir, séries en vogue, logiciels, musique… tu trouvais de tout. Et le meilleur ? Tout était servi sur un plateau, facile à prendre, pas de prise de tête.
Mais quand tu brilles trop, y a toujours des regards qui se posent sur toi. Et pas toujours les plus bienveillants. Les ennuis avec la justice commencent. Accusations de piratage, procès… Cpasbien se retrouve dans la tourmente. Ils ont joué à cache-cache avec les autorités, changeant de nom de domaine comme de chemise, mais le vent était en train de tourner.
Avec le temps, les alternatives légales commencent à gagner du terrain. Netflix, Spotify… pourquoi risquer un virus ou un procès pour un film quand tu peux avoir tout un catalogue pour le prix d’un kebab par mois ? Petit à petit, Cpasbien perd de sa superbe mais reste toujours actif malgré les années qui passent.
Le retour du piratage en 2024
Est-ce légal de télécharger des séries ou des films sur Cpasbien ?
Premièrement, télécharger des œuvres protégées par le droit d’auteur sans l’aval de ceux qui les ont créées, c’est la même chose que de piquer des bonbons dans une boutique sans passer à la caisse. En clair, c’est interdit. En France, y a même une autorité spéciale, Hadopi, qui veille au grain. Si t’es attrapé en flag, ça commence par un mail pas très sympa, et ça peut finir avec une amende qui fait mal au portefeuille.
Car derrière chaque série, chaque film, y a un tas de gens qui bossent dur. En téléchargeant sans permission, c’est comme si tu disais “Votre taf, je m’en fous”. La loi, elle essaie de faire en sorte que ces artistes puissent manger. En gros, le but c’est de les protéger pour qu’ils continuent à nous envoyer du rêve.
Et si tu te demandes “Je télécharge mais je partage pas, ça passe non ?” NON, ça passe pas. La loi, elle voit pas vraiment de différence entre prendre et donner quand il s’agit de contenu piraté. Dans les deux cas, tu risques de te faire taper sur les doigts.
Comment les autorités retrouvent ceux qui téléchargent illégalement ?
Allez, on parle d’un truc qui fâche mais qui est ultra courant, la surveillance des échanges sur les réseaux Peer-to-Peer (P2P), ces fameux réseaux où le partage de fichiers bat son plein.
En gros, si t’es en France, y a Hadopi qui te guette avec l’aide de boîtes spécialisées. Le principe ? Quand tu télécharges un film ou une série sur le P2P, tu files sans le vouloir des morceaux de ce fichier à d’autres internautes. Et c’est là qu’ils te tombent dessus.
Traque des adresses IP
Ces espions du web se mettent à l’affût sur les P2P et traquent les adresses IP de ceux qui diffusent ou piquent du contenu soumis aux droits d’auteur. L’adresse IP, pour rappel, c’est l’identifiant de ta connexion Internet. Unique et précis, il permet de savoir où tu te trouves dans ce grand monde du net.
Qui est derrière cette IP ?
Après avoir récupéré une palanquée d’adresses IP louches, les autorités ou les titulaires des droits peuvent taper à la porte des fournisseurs d’accès Internet (FAI) pour demander l’identité des abonnés derrière ces numéros. Les FAI détiennent tout, noms, adresses et autres coordonnées liées à chaque IP.
Armées de ces infos, les institutions type Hadopi peuvent te balancer un premier carton jaune direct dans ta boîte mail. Si tu fais le sourd, d’autres rappels à l’ordre peuvent débarquer. Et là, ça peut sérieusement dégénérer, allant de la prune salée jusqu’au tribunal.
Bidouilles pour passer entre les mailles (mais on te conseille pas)
Certains malins tentent de se rendre invisibles en utilisant des VPN ou le réseau Tor, histoire de camoufler leur véritable adresse IP sous une fausse. Le VPN, par exemple, te fait passer pour quelqu’un d’autre, souvent à des kilomètres de chez toi. Mais gaffe, si c’est pour faire des trucs pas nets, tu risques de te faire taper sur les doigts par le service VPN lui-même.
La nouvelle adresse 2024 du site Cpasbien
L’adresse actuellement fonctionnelle de Cpasbien est : cpasbien[.]zip
Comment retrouver la bonne adresse ?
T’as déjà eu cette galère de cliquer sur un lien et de te manger un beau “Erreur 404, page introuvable” ? J’ai quelques combines pour toi pour retrouver la bonne adresse, même si elle semble avoir pris la poudre d’escampette.
Alors, première étape, direction la Wayback Machine. C’est un peu le TARDIS d’Internet, ça permet de voyager dans le temps des sites web. Tu balances l’URL fantôme là-dedans, et t’as accès à toutes les anciennes versions du site. Avec un peu de bol, tu tombes sur ce que tu cherchais ou tu vois au moins la nouvelle adresse sur laquelle, le site a été redirigé.
Bon, si la Wayback Machine te lâche, pas de panique. Des fois, le site a juste déménagé sans laisser d’adresse. Là, faut jouer les détectives. Fouille les réseaux sociaux du site. Souvent, quand ils changent de crémerie, ils envoient l’info sur Twitter ou Facebook. Ils veulent pas te perdre de vue, crois-moi.
Et puis, y’a l’option Google, vieux mais en or. Tape le nom du site sur Google, précédé de “cache:” et laisse la magie opérer.
exemple : cache:lesite.fr
Si t’es au bout du rouleau, essaie les forums ou les communautés en ligne qui tournent autour du même délire que le site disparu. Y’a des chances que tu sois pas le seul à le chercher. Et souvent, y’a un bon samaritain qui a déjà trouvé la parade et qui partage l’info.
C’est vraiment dangereux le téléchargement de torrents ?
Les pirates informatiques, ces petits malins, ils adorent le système Peer-2-Peer. C’est pour eux, une autoroute sans péage pour balancer des malwares. Tu crois télécharger le dernier film à la mode, et sans que tu le saches, tu te retrouves avec un virus, un ransomware, ou pire, un cheval de Troie qui s’installe tranquillement sur ton ordi.
Et comment ils font ?
Technique n°1 : le fichier leurre. Tu penses télécharger “LeFilmQueToutLeMondeVeut.mp4”, mais en vrai, tu récupères “VirusQuiFaitMal.exe”. Le nom du fichier peut être trompeur, et si tu fais pas gaffe, tu cliques, tu exécutes, et là, c’est openbar pour le malware qui s’incruste dans ton système.
Technique n°2 : le seeding maléfique. Des fois, le fichier est bon, le film est le bon, mais ils ont inséré un petit cadeau, un code malveillant. Tu vois rien venir, tu mates tranquille, et pendant ce temps, ton PC est en train de devenir un zombie dans un réseau de machines infectées. Ce qui veut dire que les pirates utilisent ton PC pour lancer des attaques de masse sur d’autres appareils …